L’escalade est l’activité la plus sous-estimée pour développer la performance collective.

Pourtant, elle permet de développer :

𝟏) 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐥
La précipitation en escalade, ça ne fonctionne pas.
La meilleure garantie pour atteindre le sommet = observer la voie + analyser le parcours.

𝟐) 𝐥𝐚 𝐜𝐨-𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́
2 partenaires de cordée mobilisés vers un objectif commun : le sommet.
On s’extasie souvent devant l’agilité du grimpeur sans se rendre compte du rôle capital de l’assureur qui sécurise, conseille et encourage.

𝟑) 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐠𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞
Accroché à un rocher, à 20 mètres du sol, les muscles tétanisés, incapable d’avancer …
Le grimpeur se fait parfois bousculer par des émotions fortes avec lesquelles il va devoir composer.

𝟒) 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐮𝐥𝐞́𝐞
Pour évoluer sur la paroi, le grimpeur a besoin de se sentir à la fois libre dans ses mouvements et en totale sécurité.
Tout se joue ici pour l’assureur : entre bloquer la corde et la laisser filer, il doit trouver le juste équilibre.

𝟓) 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞́𝐞
Oser se lancer dans les passages délicats demande un niveau de confiance élevé en soi-même et en son binôme.
La grimpe, c’est l’école de la confiance par excellence.

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La performance collective ne se décrète pas. 

Elle se muscle.